Quelques jours en Ethiopie...
Pendant 13 jours, nous avons parcouru près de 3000 kms dans le sud de l'Éthiopie, berceau de l’humanité. C'est en famille que, le 23 décembre 2010, nous quittons le sol djiboutien en direction d'Addis-Abeba où Yared (directeur de l'agence de voyage "Mon pays tour") est venu nous accueillir. Dès le lendemain nous faisons la connaissance de Teddy (notre guide) et de Feyssel (notre chauffeur), ils nous accompagneront tout au long de notre périple.
De part et d'autre de la vallée du Rift, l'Éthiopie est riche d'ethnies aux rites et aux coutumes ancestrales. Alliant la découverte d'une nature exceptionnelle, l'approche d'animaux endémiques et la rencontre de populations isolées aux confins de l'Afrique orientale, voici en quelques lignes ce que nous avons vécu...
De part et d'autre de la vallée du Rift, l'Éthiopie est riche d'ethnies aux rites et aux coutumes ancestrales. Alliant la découverte d'une nature exceptionnelle, l'approche d'animaux endémiques et la rencontre de populations isolées aux confins de l'Afrique orientale, voici en quelques lignes ce que nous avons vécu...
Pour plus de photos, à chaque fois que vous verrez un mot écrit en gras , en italique et en rouge, cliquez dessus afin de faire apparaître un diaporama...
La capitale...
Addis-Abeba, signifie "nouvelle fleur" en amharique. Elle est construite sur un plateau à 2500 m d'altitude, autant dire qu'à notre arrivée, on n'a pas eu très chaud ! Près de 4 millions d'habitants circulent chaque jour dans ses rues, à pied, en taxi, en bus, en voiture ou en charrette à cheval. Il est donc très difficile d'y conduire. Heureusement Feyssel a l'habitude, et la main constamment sur le klaxon, il nous a promenés des grandes artères aux petites rues, des grands magasins aux minuscules échoppes, des beaux quartiers à la banlieue...
Une population accueillante...
En traversant, les campagnes, les villages et les villes, nous nous sommes partout sentis les bienvenus. Tout le long du trajet, les enfants sur les bord des routes, agitaient les bras, en criant des "youyouyou" , heureux qu'on leur réponde. Les adultes levaient la mains à notre passage en guise de salut ou nous interpellaient : "farenji !" ce qui veut dire "étranger blanc". Et quel que soit l'endroit où nous nous trouvions, beaucoup d'éthiopiens sont venus nous parler... en anglais bien sûr, ce qui a demandé pas mal d'efforts à certains d'entre nous ! Alexis, petit garçon tout blond, a beaucoup plu aux éthiopiens et surtout... aux éthiopiennes qui passaient facilement leur main dans ses cheveux en nous complimentant sur la beauté de notre fils !!!
A chaque peuple ses coutumes, sa religion, son mode de vie et sa tenue vestimentaire, mais à tous, le même et magnifique sourire...
A chaque peuple ses coutumes, sa religion, son mode de vie et sa tenue vestimentaire, mais à tous, le même et magnifique sourire...
Sur la route...
Nous avons beaucoup roulé et traversé de nombreuses régions.
En chemin, nous avons croisé des milliers de gens très actifs. Homme, femmes et enfants : tout le monde travaillent. Bien que l'école soit maintenant obligatoire, les familles ne peuvent pas toujours se passer de l'aide de leurs enfants. Elles envoient donc une moitié d'entre eux en cours le matin et l'autre moitié, l'après-midi. Elles gardent ainsi un peu de main d'œuvre à la maison. Lorsqu'ils vont à l'école, les enfants portent un uniforme. Le reste du temps, ils aident leurs parents pour le travail de la terre et la récolte, pour emmener les bêtes paître, pour aller chercher de l'eau... et ce, dès le plus jeune âge.
Les jours de marché, nous avons vu des longues files se déplacer vers la ville. Soit pour vendre, soit pour acheter, les éthiopiens parcourent des dizaines de kilomètres, à pieds, à cheval ou en carriole. Dans ces marchés, tout le monde se côtoie. Il y a un mélange impressionnant d'ethnies et de modes de vie différents, certains sont habillés de façon traditionnelle et d'autres d'une manière plus moderne ! Sur les marchés, tout se vend : du miel, des céréales, des légumes, des calebasses, des "bijoux", des vêtements de contrebandes qui arrivent du Kénia, ... etc, et bien sûr, tout ce négocie !
Nous avons bien évidemment traversé quelques villes et villages mais nous avons surtout roulé à travers les campagnes. C'est donc beaucoup de maisons traditionnelles, des huttes faites de différentes manières selon les ethnies, que nous avons observé le long du chemin. En effet, excepté dans les grandes agglomérations, on ne trouve quasiment aucune habitation construite en parpaings !
Nous avons aussi pu admirer les nombreux lieux de culte qui bordent les routes, mosquées, églises protestantes et orthodoxes... L'Éthiopie est en majorité orthodoxe, elle compte néanmoins une forte population musulmane, quelques protestants et, dans le sud surtout, beaucoup d'ethnies ont encore leurs propres croyances. Parfois, nous avons aussi aperçu des tombeaux décorés de peintures et de fleurs. Les Oromos peignent sur les tombes de leurs morts des chevaux si la personne était un grand guerrier ou des bœufs si celle-ci était une personne importante dans le village...
En chemin, nous avons croisé des milliers de gens très actifs. Homme, femmes et enfants : tout le monde travaillent. Bien que l'école soit maintenant obligatoire, les familles ne peuvent pas toujours se passer de l'aide de leurs enfants. Elles envoient donc une moitié d'entre eux en cours le matin et l'autre moitié, l'après-midi. Elles gardent ainsi un peu de main d'œuvre à la maison. Lorsqu'ils vont à l'école, les enfants portent un uniforme. Le reste du temps, ils aident leurs parents pour le travail de la terre et la récolte, pour emmener les bêtes paître, pour aller chercher de l'eau... et ce, dès le plus jeune âge.
Les jours de marché, nous avons vu des longues files se déplacer vers la ville. Soit pour vendre, soit pour acheter, les éthiopiens parcourent des dizaines de kilomètres, à pieds, à cheval ou en carriole. Dans ces marchés, tout le monde se côtoie. Il y a un mélange impressionnant d'ethnies et de modes de vie différents, certains sont habillés de façon traditionnelle et d'autres d'une manière plus moderne ! Sur les marchés, tout se vend : du miel, des céréales, des légumes, des calebasses, des "bijoux", des vêtements de contrebandes qui arrivent du Kénia, ... etc, et bien sûr, tout ce négocie !
Nous avons bien évidemment traversé quelques villes et villages mais nous avons surtout roulé à travers les campagnes. C'est donc beaucoup de maisons traditionnelles, des huttes faites de différentes manières selon les ethnies, que nous avons observé le long du chemin. En effet, excepté dans les grandes agglomérations, on ne trouve quasiment aucune habitation construite en parpaings !
Nous avons aussi pu admirer les nombreux lieux de culte qui bordent les routes, mosquées, églises protestantes et orthodoxes... L'Éthiopie est en majorité orthodoxe, elle compte néanmoins une forte population musulmane, quelques protestants et, dans le sud surtout, beaucoup d'ethnies ont encore leurs propres croyances. Parfois, nous avons aussi aperçu des tombeaux décorés de peintures et de fleurs. Les Oromos peignent sur les tombes de leurs morts des chevaux si la personne était un grand guerrier ou des bœufs si celle-ci était une personne importante dans le village...
En musique...
Dans la voiture, nous avons été bercés de musique éthiopienne. En fonction des régions où nous étions et des tribus qui y vivent, Teddy changeait les chansons de l'auto radio. Et même si les enfants, au bout de deux semaines, avaient vraiment envie d'entendre un peu de musique plus...française ! Nous avons tous apprécié d'être initiés aux rythmes éthiopiens.
Pour Noël, le restaurant dans lequel nous passions le réveillon, avait gentillement organisé une soirée folklorique avec chants et danses. (à savoir que L'Éthiopie ne fonctionne pas sur le même calendrier que nous, ils sont en 2003 et pour notre Noël , ils étaient le 14 avril !!! Eux fêterons leur Noël orthodoxe le 7 janvier prochain !)
Pour Noël, le restaurant dans lequel nous passions le réveillon, avait gentillement organisé une soirée folklorique avec chants et danses. (à savoir que L'Éthiopie ne fonctionne pas sur le même calendrier que nous, ils sont en 2003 et pour notre Noël , ils étaient le 14 avril !!! Eux fêterons leur Noël orthodoxe le 7 janvier prochain !)
Et pour notre dernière soirée, de retour à Addis, Yared nous a emmenés dans un petit restaurant où un groupe de musiciens et de danseurs ont animé notre repas typiquement éthiopiens avec des plats en majorité très épicés ! (demandez à Guillaume !)...
Des verts pâturages aux étendues arides...
Tout le monde se doute bien, qu'en près de 3000 kms, nous avons vu défilé un très grand nombre de paysages différents.
Dès le premier, jour, en quittant la capitale, nous avons été immergés dans un monde de verdure. Dans cette partie de la vallée du Rift, riche en lacs, l'herbe est verte et les arbres longent le bord des routes. On se serait cru en France ! Au bord des rivières également, la faune est luxuriante.
Près du lac Ziway, nous nous sommes promenés le long des sources d'eau chaude.
Ensuite, nous avons traversé une région très cultivée.
Puis, en descendant encore plus au sud, la chaleur devenant plus intense et l'eau plus rare, nous avons retrouvé un paysage plus conforme à celui que nous connaissons depuis presque 3 ans. Une terre sèche parsemées de quelques touffes d'herbe jaune avec de ci, de là, des cactus et des acacias.
Après avoir circuler au milieu de la savane et de ses innombrables termitières, nous nous retrouvons au bord de l'Omo, le sol est de nouveau plus riche et la végétation reprend ses droits.
A l'est nous avons terminé notre voyage dans les montagnes de Balé, où après avoir traversé d'immenses étendues, nous sommes passés au milieu des forêts de caféiers puis de sapins et d'eucalyptus.
Lorsque nous avons atteint une altitude supérieure à 3500 m, les arbres ont totalement disparus et la forêt a laissé sa place à ce qui ressemble à la toundra sibérienne. Nous avons marché une heure à une altitude de 4377 m sur le mont Tullu Dimetu, le deuxième plus haut sommet d'Éthiopie, le souffle un peu coupé et couverts de la tête aux pieds puisque la température était de ... 5° ! Alexis a même posé la main sur la glace recouvrant les rochers les plus à l'ombre, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, excepté dans notre congélateur !!!...
Dès le premier, jour, en quittant la capitale, nous avons été immergés dans un monde de verdure. Dans cette partie de la vallée du Rift, riche en lacs, l'herbe est verte et les arbres longent le bord des routes. On se serait cru en France ! Au bord des rivières également, la faune est luxuriante.
Près du lac Ziway, nous nous sommes promenés le long des sources d'eau chaude.
Ensuite, nous avons traversé une région très cultivée.
Puis, en descendant encore plus au sud, la chaleur devenant plus intense et l'eau plus rare, nous avons retrouvé un paysage plus conforme à celui que nous connaissons depuis presque 3 ans. Une terre sèche parsemées de quelques touffes d'herbe jaune avec de ci, de là, des cactus et des acacias.
Après avoir circuler au milieu de la savane et de ses innombrables termitières, nous nous retrouvons au bord de l'Omo, le sol est de nouveau plus riche et la végétation reprend ses droits.
A l'est nous avons terminé notre voyage dans les montagnes de Balé, où après avoir traversé d'immenses étendues, nous sommes passés au milieu des forêts de caféiers puis de sapins et d'eucalyptus.
Lorsque nous avons atteint une altitude supérieure à 3500 m, les arbres ont totalement disparus et la forêt a laissé sa place à ce qui ressemble à la toundra sibérienne. Nous avons marché une heure à une altitude de 4377 m sur le mont Tullu Dimetu, le deuxième plus haut sommet d'Éthiopie, le souffle un peu coupé et couverts de la tête aux pieds puisque la température était de ... 5° ! Alexis a même posé la main sur la glace recouvrant les rochers les plus à l'ombre, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, excepté dans notre congélateur !!!...
Ce qui pousse...
Forcément en autant de paysages différents, nous avons pu observer tout autant de plantes différentes.
Il y a ce qui pousse tout seul et partout comme bien sûr les cactus qui leur servent souvent de clôtures, les acacias, les rosiers du désert... etc.
Mais aussi tout ce qui est issu de l'agriculture : blé, sorgho, orge, et beaucoup d'autre céréales. Ils travaillent la terre comme au temps de nos ancêtres et possèdent souvent de tous petits lopins de terre parsemés d'arbres, qu'ils labourent et fauchent à la main ! Excepté dans les montagnes de Balé, nous n'avons vu aucun engin agricole !!!
Dans certaines régions, ils font pousser du coton.
Les éthiopiens sont aussi de gros exportateurs de fruits et de légumes et nous avons traversé des champs de bananiers, de papayers, de manguiers...
Dans un des hôtel où nous avons logé, ils avaient même leur propre jardin que nous avons eu le plaisir de visiter avant de déguster l'excellent diner composé de leur récolte (tomates, salade verte, fraises, ananas...).
Un peu au sud Addis-Abeba, nous avons vu d'immenses serres dans lesquelles ils cultivent des roses, toutes destinées à l'exportation puisque les éthiopiens n'offrent pas de fleurs à leurs chéries ou à leurs hôtes mais des ... oranges ! Sur le bord des routes également, ou au gré de nos arrêts, nous avons pu apprécier quelques fleurs... si rares à Djibouti !
Bien sûr, nous avons aussi traversé des étendues de caféiers surtout vers Yergalem, principale région productrice de café. L'Éthiopie est LE pays du café, tous les caféiers pur arabica du monde entier ont pour ancêtres le caféier d'Éthiopie. Plusieurs fois par an, ils ramassent les grains et les font sécher au soleil sur des bâches le long des routes. Il commence à y avoir quelques grandes exploitations mais le travail s'y fait aussi, encore à la main.
En haute montagne, nous avons vu quelques plantes endémiques telles que la lobélie géante qu'on ne trouve qu'au dessus de 3800 m et uniquement en Éthiopie. Cette plante ne fleurit qu'une fois, ensuite elle grandit jusqu'à 3 ou 4 m et peut même atteindre la hauteur de 9 m !...
Des oiseaux, des mammifères...
Au cours de notre voyage, nous avons approché, admiré et photographié un grand nombre d'animaux. Nous avons rencontré énormément d'oiseaux dont pour certains, nous ne connaissons même pas le nom.
Nous avons traversé plusieurs parcs en voiture ou à pied, dans lesquels vivent en liberté, des autruches.
Au bord des lacs, ce sont des pélicans, des flamands roses, des canards, des ibis, des hérons, des oies du Nil, des marabouts, et des ombrette d'Afrique qui nous ont enchantés.
Et tout au long des chemins, nous avons aperçu dans le ciel ou sur la route, des pintades, des outardes, des vautours, des aigles, des milans, des ibis caronculés, des francolins ou des calaos.
Mais bien sûr nous avons aussi croisé d'autres animaux que les oiseaux. Dans chaque parc, en régions froides ou chaudes, nous avons trouvé des phacochères.
Au sud, c'est un grand nombre de dic-dics, d'écureuils et de babouins qui ont traversé devant notre voiture.
Nous avons aussi aperçu quelques antilopes et koudous, des colobes et des macaques.
Sur le lac Chamo, lors d'une promenade en bateau, nous avons approché, des hippopotames et des crocodiles et les mouches tsé-tsé, elles, se sont approchées de nous !!!
Et à Balé, nous avons rencontré des animaux très poilus (et oui, il fait très froid !!!), puis nous nous sommes émerveillés devant la beauté des nyalas des montagnes et des guibs d'Ethiopie. Nous avons même eu le chance de croiser deux loups d'Abyssinie, aussi appelé chacals du Siemens, sachant que cet animal ne vit qu'en Éthiopie, uniquement entre 3800m et 4500 m d'altitude et qu'il n'en existe que 500 !...
Au coeur des éthnies...
Une grande part du territoire que nous avons traversé est occupé par les Oromos qui vivent principalement de l'agriculture.
Plus au Sud, nous sommes arrivés dans une région appelée "région des peuples du sud" où vivent plusieurs petites ethnies, chacune avec leur mode de vie et leurs croyances.
Nous sommes tout d'abord passé chez les Dorzés. Cette tribu habite entre autre dans le petit village de Chencha située à 2600 m. Ils construisent des huttes en bambous d'une hauteur initiale de 12 m mais qui, au cours du temps, sont rongées par les termites et diminuent considérablement : en 30 ans elle ne sont plus que de toutes petites huttes de moins de 2 m qui servent alors de cuisine ! Ils vivent d'agriculture et cultivent des bananiers ainsi que des faux-bananiers (leur tronc n'est pas jaune, mais rouge !). Avec ces faux-bananiers aussi appelé enset, dont ils râpent les palmes, en extraient une pâte qu'ils font fermenter entre des feuilles puis cuisent, ils fabriquent le kodjo, une sorte de galette. Les Dorzés sont également connu pour être les meilleurs tisserands d'Éthiopie.
Le lendemain, nous avons visité un autre village, celui des Arborés. Ils ont un mode de vie essentiellement pastoral. Ils sont vêtus de peaux et décorés de bijoux en tous genres. Leurs huttes sont faîtes en papyrus séchés qu'ils vont chercher dans l'ancien lac Stéphanie aujourd'hui totalement asséché. Dans cette tribu, très souvent visitée, les gens nous collaient en réclamant 2 birrs par personne pour qu'on les prenne en photo. Sachant qu'ils refusent les billets abimés craignant qu'ils n'aient plus de valeur, nos petites coupures "utilisables" ont vite diminuées ! Heureusement, d'autres touristes arrivant, tout le monde s'est dispersé, et c'est dans le calme que nous sommes repartis.
Nous sommes ensuite entrés en territoire Hammer. C'est une des principales ethnies du sud et aussi une des plus imperméables aux influences extérieures. Les Hammers vivent de façon encore très traditionnelle avec beaucoup de rites et de coutumes. Ce sont des nomades qui bougent souvent pour emmener leur bêtes dans de plus verts pâturages. Les hommes sont habillés de jupette courte à carreaux et les femmes de jupes en peau. Ils se parent d'une quantité infinie de bracelets, colliers, boucles d'oreilles : tout ce qui brille fait fureur. D'ailleurs Guillaume a fait des ravages dans plusieurs villages avec ses dents baguées ! Les filles voulaient qu'il enlève son appareil dentaire pour le leur donner et l'ont même mené vers le chef du clan, telle une attraction ! Celui-ci très intrigué, a mis ses doigts (plus ou moins propres)... dans la bouche de Guillaume !!!! Leurs cheveux sont recouverts de boue, et les hommes se font des coiffures à base d'argile. Dans les villages Hammer, même si les photos restent payantes, les habitants sont plus calmes. Ils se promènent à nos cotés, les enfants nous donnant la main, et les plus grands essayant, en anglais, de discuter avec nous. Nous avons également assister à une cérémonie des bœufs. Il s'agit de la cérémonie durant laquelle un adolescent doit faire ses preuves en courant 4 fois consécutivement , sur le dos de 8 bœufs alignés sans tomber, et prouver ainsi la vigueur et la force nécessaires à son passage à l'âge adulte. C'est seulement s'il réussi qu'il pourra se marier, s'il échoue, il sera battu par les femmes de la tribu ! Cette cérémonie dure normalement trois jours avec des danses, des chants, des peintures corporelles et des séances de flagellation, les jeunes filles demandant aux hommes de la tribu de leur fouetter le dos avec de fines badines laissant leur dos en sang ! D'ailleurs dans les villages que nous avons traversé, beaucoup de femmes ont le dos marqué de plusieurs scarifications !
Le lendemain, nous avons passé les montagnes Buska pour aller rendre visite aux Karos qui vivent au bord de l'Omo. C'est une des plus petites ethnies d'Éthiopie. S'étant installés près du fleuve, ils ne vivent pas que d'élevage mais aussi d'agriculture et de pêche. Leurs huttes sont faites de canne, sorte de bambou très fins, et partout dans le village, on aperçoit de toutes petites huttes un peu en hauteur qui sont en fait des garde-mangers. En guise de décoration, ils se peignent le corps avec une craie blanche. Ce sont des gens très accueillants et très gentils. Au centre du village, nous en avons profité pour boire un coca tenu au frais dans l'eau du fleuve (et oui, même dans ses contrées extrêmement reculées, on trouve du coca !).
En repartant de Turmi, nous avons traversé le pays des Banas. Ils ressemblent beaucoup aux Hammers mais ne ne mettent pas de boue sur les cheveux !
Puis, en passant dans le parc Mago, nous sommes allés à la rencontre des Mursis : la tribu des femmes-plateau. Autrefois éleveurs et guerriers, les Mursis ne vivent plus que du tourisme et s'exhibent pour quelques birrs. Les femmes montrent leur lèvres découpées dans laquelle elles insèrent un plateau d'argile pouvant aller jusqu'à 18 cm de diamètre ! Personne ne connait réellement l'origine de cette coutume, on pense qu'elle servait peut-être à enlaidir les femmes pour éviter les razzias esclavagistes, et pourtant, aujourd'hui, c'est plutôt un critère de beauté ! Il n'y a pas que la lèvre inférieure des Mursis qui est déformée d'un plateau d'argile, mais aussi les lobes de leurs oreilles. Sur leur tête rasée, les femmes se coiffent d'herbe ou de toutes autres décorations. Les hommes eux, sont couvert de scarifications et pour attirer les touristes, mettent en avant leurs kalachnikovs ! C'est une tribu assez agressive, nous étions d'ailleurs accompagné d'un guide armé, et il parait que c'est encore pire l'après-midi, lorsqu'avec les birrs amassés le matin, ils ont acheté et bu quelques bières locales ! C'est une ethnie étrange, mais nous n'avons eu aucun échange et aucun partage avec eux si ce n'est les quelques mots "photos, photos, two birrs..." !
Puis, nous sommes passés en territoire Ari. Il s'agit de l'éthnie la plus importante et aussi la seule à pratiquer la monogamie. Contrairement aux autres tribus du sud, ils ne se parent pas d'attributs. Ce sont des cultivateurs et des commerçants.
Avant de quitter la "région des peuples du sud", nous sommes passés dans un village Konso. Nous avons été présenté au chef d'un des neuf clans de cette ethnie, un monsieur très gentil, qui nous a expliqué le mode de vie des Konsos et nous a permis de visiter un de leur village. Ces chefs de clans, les Pokollas, le deviennent par héritage patriarcal. Lorsqu'un Pokolla meurt, il est momifié et continue de "régner" sur le clan pendant 9 ans, 9 mois et 9 jours. C'est seulement après cette période que son décès est annoncé dans les villages et que son fils peut prendre sa place !!! On érige alors pour le disparu, comme pour tous les autres morts, un waka. C'est une statuette en bois que l'on pose comme une stèle au dessus du corps enterré. Ce totem est gravé de dessins retraçant la vie du mort. Ces wakas sont placés à quelques mètres du village et tournent le dos aux huttes pour éviter que les mauvais esprits qui sortent de leurs bouches n'arrivent jusqu'aux habitants. Le village des Konsos est fermé par un muret de pierre qu'il faut escalader pour entrer. Les huttes aux toits de chaume surmontés de poterie, entourent une immense hutte centrale qui sert aux réunions, aux repas...etc. Ils ont un système de vie communautaire où tout est partagé excepté le siège du Pokolla sur lequel personne d'autre ne s'assoie. Quand nous sommes arrivés, les femmes égrainaient des haricots, une petite fille s'est accrochée aux jambes d'Anaelle et ne voulait plus la laisser partir et des jeunes filles qui rentraient de l'école se sont moquées de mon prénom ! (les leurs n'étaient pas mieux mais je ne m'en souviens plus, ils étaient trop compliqués !!!). Les hommes eux, étaient partis travailler dans les champs. Les konsos sont des agriculteurs, ils utilisent un système de cultures en terrasse à flanc de colline pour limiter le ruissellement des eaux de pluie. Ils ont une tenue vestimentaires assez particulière. Les femmes portent des jupes assez longues qui possèdent un petit volant à la taille. Les hommes eux, ont un bermuda en coton coloré et un chapeau haut également tissé.
En reprenant notre route, nous sommes passés chez les Boronas. Ils sont de religion musulmane. Les femmes portent des boubous très colorés. Ils sont éleveurs et recherche l'eau très rare dans cette région en creusant des puits très profonds où ils emmènent leurs bêtes.
En repartant ensuite vers l'est, nous avons traversé la région des Sidamas, grands cultivateurs de café et de khat...
Visite des musées...
Le premier musée que nous avons visité se trouve à Jinka. C'est un tout petit musée qui regroupe les outils, les vêtements, les ustensiles de différentes ethnies... bref, tout ce qui différencient les tribus du sud de l'Éthiopie. Il se trouve un peu en hauteur et offre une jolie vue sur la ville de Jinka.
Puis à Konso, nous sommes allés dans le musée des Konsos. Il a pour but de protéger le patrimoine de cette ethnie et entre autres leur totems. Ces wakas, qu'on trouve dans les forêts sacrée de chaque village, ont souvent été volés, et il n'en reste que très peu d'anciens. Nous avons donc vu beaucoup de statuettes en plus ou moins bon état, mais aussi dans une seconde pièce, tout ce qui touche à la civilisation Konso. Devant le musée il y a un très grand arbre, c'est l'arbre des générations. Devant chaque village, un arbre semblable est planté avant l'installation de la première hutte. C'est à cet endroit , que la passation de pouvoir s'effectuera, que seront rendus les jugements, ou que les conseils se tiendront.
Le dernier musée dans lequel nous sommes entrés, se trouve à Addis. Il s'agit du musée national. Sur trois étages, est retracée toute l'histoire de l'Ethiopie, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Tout commence par le squelette de Lucy, cette australopithèque dont les os ont été découvert en 1974. On trouve aussi plusieurs autres ossements très anciens, d'hommes et d'animaux aujourd'hui totalement disparus. Dans une deuxième partie, le musée expose tout ce qui concerne les différents règnes de toute époque : les couronnes, les trônes, les bijoux, les vêtements, les objets... etc. Au troisième étage, nous avons retrouvé l'Ethiopie d'aujourd'hui avec ses tribus. Un petit retour bien sympathique sur notre voyage, puisque l'après-midi même nous rentrions à Djibouti...
Nos péripéties...
En plus des merveilleuses choses que nous avons vu, nous retiendrons les quelques petits imprévus qui ont un peu pimenté notre voyage !
Déjà, nous avons crevé... 6 fois !!!. Feyssel est d'ailleurs devenu un expert dans le changement de roue ! Ces crevaisons nous ont permis de nous arrêter dans des endroits moins touristiques. Presque qu'à chaque fois, des gens sont venus à notre rencontre, l'occasion pour nous de partager autre chose que des birrs contre des photos, et de distribuer bonbons, biscuits, sourires et quelques mots.
Lorsque nous avons traversé le lac Chamo pour nous rendre au parc de Nechisar où nous devions marcher à la rencontre des zèbres, des oryx et peut-être des lions, nous avons changer de programme... En fait, au moment même où nous arrivions sur la plage sur laquelle nous devions accoster, un bateau, déjà présent sur le lieux, a démarré rapidement avec à son bord, le chauffeur et le guide, laissant seul un groupe de touriste sur place ! Le guide avait du sang sur le visage, et en nous croisant, a crié quelque chose à nos accompagnateurs armés (pour les crocodiles !). Ils nous apprennent que les touristes approchaient un zèbre, lorsqu'ils se sont fait agresser par des Gujjis, une tribu agressive que les autres ethnies ont repoussée et rejetée à cause de leur méchanceté. En effet, quelques secondes plus tard, nous voyons 2 couples arriver en courant sur la plage, en agitant les bras et en hurlant "HELP ! HELP !" à notre attention. Ce ne sont pas les crocodiles, pourtant à moins de 10 m d'eux, qui les effraient mais les hommes armés de kalachnikovs qui les ont attaqués ! Nous les récupérons, à bord de notre bateau, les femmes se mettent à pleurer et nous repartons sur le lac rapidement. Il s'agit d'un couple de belges et d'un couple de hollandais. Ils se sont pris quelques coups, mais rien de grave et se sont faits voler leur argent, leurs appareils photos et leurs passeports ! Nous apercevons alors leur embarcation qui revient, avec à son bord une dizaine d'homme armés. Ils retournent sur les lieux pour essayer de récupérer les affaires des touristes. En fait le guide et le chauffeur ne s'était pas lâchement enfuis, mais étaient partis chercher du renfort. Ils débarquent les hommes armés récupèrent leurs touristes et repartent en sens inverse... et nous aussi ! Mieux vaut ne pas prendre de risque !!! En rentrant à l'embarcadère, nous croisons deux bateaux de militaires qui se rendent au parc de Nechisar. Il est vrai qu'une attaque de Gujji, ce n'est pas vraiment bon pour le tourisme !!!
Nous avons eu une autre frayeur, en fait c'est surtout Alexis qui a eu très peur ! En visitant le parc Dinsho, dans le montagnes de Balé, nous avons vu beaucoup de phacochères. Le guide nous explique que ces animaux construisent des terriers de 2 m de profondeur. Alexis s'approche d'un trou et nous dit entendre des petits bruits. Il pense que ce sont des bébés phacochères. Philippe s'apprête à prendre une photo, mais Alexis a à peine le temps de reculer, qu'un grondement se fait entendre et... qu'un énorme phaconchère sort en trombe !!! Alexis a fait un bond dans mes bras, et j'avoue que moi aussi j'ai reculé d'un pas !
Un peu moins typique mais tout aussi angoissant, de retour à Addis, le jour de notre départ, nous avons fermé une dernière fois nos valises et nous sommes redescendu dans le hall de l'hôtel pour attendre Teddy. Pour cela, nous avons emprunté l'ascenseur, car il y avait 3 étages à redescendre. Nous n'avons pas descendu 2 étages que l'ascenseur se stoppe entre deux paliers ! On attend quelques secondes, on appuie ensuite sur le bouton d'ouverture des portes, il ne fonctionne pas ! sur le bouton d'appel, il ne fonctionne pas non plus !!! La lumière se rallume deux secondes puis s'éteint à nouveau ! On touche un peu à tous les boutons, mais rien ne se passe ! Enfin, la cabine s'éclaire pour de bon et se remet en marche pour remonter au deuxième étage. Là, on ne s'est pas posé de question, on est sorti de l'ascenseur et on a descendu le reste à pieds ! Depuis quelques heures, l'hôtel était soumis à des petites coupures de courant ce qui est apparemment très fréquent en Éthiopie : personne donc ne s'affolait !!!
Et enfin une dernière petite anecdote. Lorsque nous avons voulu payer le solde de notre voyage à Yared avant notre départ pour le sud, la banque dans laquelle nous sommes allés a eu un souci de fonctionnement avec sa machine à carte bancaire. Yared, très confiant, nous a souhaité un bon séjour en Éthiopie et nous recommandant de ne surtout pas nous inquiéter, et que nous le règlerions au retour ! Après 13 jours magnifiques, nous tenions vraiment à régler nos dettes au plus vite. Le matin de notre départ, nous retrouvons donc Yared à son agence, pour payer directement avec notre carte bleue sur sa propre machine. Mais là-aussi, impossible de passer notre carte (alors que celle-ci a très bien fonctionnée pour les retraits !). Et bien, on ne verra jamais ça en France, mais Yared, nous a fait confiance et laissé repartir à Djibouti en nous demandant de bien vouloir faire un virement dès que nous le pourrions !!! Bien sûr c'est ce que nous avons fait au plus vite, en le remerciant encore pour sa gentillesse...
Déjà, nous avons crevé... 6 fois !!!. Feyssel est d'ailleurs devenu un expert dans le changement de roue ! Ces crevaisons nous ont permis de nous arrêter dans des endroits moins touristiques. Presque qu'à chaque fois, des gens sont venus à notre rencontre, l'occasion pour nous de partager autre chose que des birrs contre des photos, et de distribuer bonbons, biscuits, sourires et quelques mots.
Lorsque nous avons traversé le lac Chamo pour nous rendre au parc de Nechisar où nous devions marcher à la rencontre des zèbres, des oryx et peut-être des lions, nous avons changer de programme... En fait, au moment même où nous arrivions sur la plage sur laquelle nous devions accoster, un bateau, déjà présent sur le lieux, a démarré rapidement avec à son bord, le chauffeur et le guide, laissant seul un groupe de touriste sur place ! Le guide avait du sang sur le visage, et en nous croisant, a crié quelque chose à nos accompagnateurs armés (pour les crocodiles !). Ils nous apprennent que les touristes approchaient un zèbre, lorsqu'ils se sont fait agresser par des Gujjis, une tribu agressive que les autres ethnies ont repoussée et rejetée à cause de leur méchanceté. En effet, quelques secondes plus tard, nous voyons 2 couples arriver en courant sur la plage, en agitant les bras et en hurlant "HELP ! HELP !" à notre attention. Ce ne sont pas les crocodiles, pourtant à moins de 10 m d'eux, qui les effraient mais les hommes armés de kalachnikovs qui les ont attaqués ! Nous les récupérons, à bord de notre bateau, les femmes se mettent à pleurer et nous repartons sur le lac rapidement. Il s'agit d'un couple de belges et d'un couple de hollandais. Ils se sont pris quelques coups, mais rien de grave et se sont faits voler leur argent, leurs appareils photos et leurs passeports ! Nous apercevons alors leur embarcation qui revient, avec à son bord une dizaine d'homme armés. Ils retournent sur les lieux pour essayer de récupérer les affaires des touristes. En fait le guide et le chauffeur ne s'était pas lâchement enfuis, mais étaient partis chercher du renfort. Ils débarquent les hommes armés récupèrent leurs touristes et repartent en sens inverse... et nous aussi ! Mieux vaut ne pas prendre de risque !!! En rentrant à l'embarcadère, nous croisons deux bateaux de militaires qui se rendent au parc de Nechisar. Il est vrai qu'une attaque de Gujji, ce n'est pas vraiment bon pour le tourisme !!!
Nous avons eu une autre frayeur, en fait c'est surtout Alexis qui a eu très peur ! En visitant le parc Dinsho, dans le montagnes de Balé, nous avons vu beaucoup de phacochères. Le guide nous explique que ces animaux construisent des terriers de 2 m de profondeur. Alexis s'approche d'un trou et nous dit entendre des petits bruits. Il pense que ce sont des bébés phacochères. Philippe s'apprête à prendre une photo, mais Alexis a à peine le temps de reculer, qu'un grondement se fait entendre et... qu'un énorme phaconchère sort en trombe !!! Alexis a fait un bond dans mes bras, et j'avoue que moi aussi j'ai reculé d'un pas !
Un peu moins typique mais tout aussi angoissant, de retour à Addis, le jour de notre départ, nous avons fermé une dernière fois nos valises et nous sommes redescendu dans le hall de l'hôtel pour attendre Teddy. Pour cela, nous avons emprunté l'ascenseur, car il y avait 3 étages à redescendre. Nous n'avons pas descendu 2 étages que l'ascenseur se stoppe entre deux paliers ! On attend quelques secondes, on appuie ensuite sur le bouton d'ouverture des portes, il ne fonctionne pas ! sur le bouton d'appel, il ne fonctionne pas non plus !!! La lumière se rallume deux secondes puis s'éteint à nouveau ! On touche un peu à tous les boutons, mais rien ne se passe ! Enfin, la cabine s'éclaire pour de bon et se remet en marche pour remonter au deuxième étage. Là, on ne s'est pas posé de question, on est sorti de l'ascenseur et on a descendu le reste à pieds ! Depuis quelques heures, l'hôtel était soumis à des petites coupures de courant ce qui est apparemment très fréquent en Éthiopie : personne donc ne s'affolait !!!
Et enfin une dernière petite anecdote. Lorsque nous avons voulu payer le solde de notre voyage à Yared avant notre départ pour le sud, la banque dans laquelle nous sommes allés a eu un souci de fonctionnement avec sa machine à carte bancaire. Yared, très confiant, nous a souhaité un bon séjour en Éthiopie et nous recommandant de ne surtout pas nous inquiéter, et que nous le règlerions au retour ! Après 13 jours magnifiques, nous tenions vraiment à régler nos dettes au plus vite. Le matin de notre départ, nous retrouvons donc Yared à son agence, pour payer directement avec notre carte bleue sur sa propre machine. Mais là-aussi, impossible de passer notre carte (alors que celle-ci a très bien fonctionnée pour les retraits !). Et bien, on ne verra jamais ça en France, mais Yared, nous a fait confiance et laissé repartir à Djibouti en nous demandant de bien vouloir faire un virement dès que nous le pourrions !!! Bien sûr c'est ce que nous avons fait au plus vite, en le remerciant encore pour sa gentillesse...
Un repos bien mérité...
Entre chaque journée fabuleuse passée à découvrir le sud éthiopien, nous nous sommes reposés dans de somptueux hôtels mais aussi dans des pensions un peu moins... confortables ! Nous avons dormi dans des lit de 2 m 20, dans des bungalows immenses et superbement aménagés, mais également dans de petites chambres aux matelas défoncés !!! Enfin, le principal c'était d'avoir un toit et de l'eau chaude... Et bien non, pas tout le temps ! Il nous ai arrivé de nous doucher à l'eau froide, c'est vrai qu'à Djibouti on a l'habitude, mais là, les températures extérieures ne sont pas les mêmes et l'eau froide n'est pas tempérée du tout !!!
Nous avons aussi quelques moments de détente en cours de route, pour se désaltérer et pour les pauses déjeuner. On a bien entendu gouté la cuisine éthiopienne, très bonne, mais très épicée. Nous avons mangé de délicieux poissons dans la région des lacs. Mais surtout, nous avons fait une cure de pâtes ! En Éthiopie, lorsqu'on ne veut pas manger local, on mange des spaghetti, quelques années d'occupation italienne obligent !
Et enfin, nos fêtes de fin d'année ! En fait, c'est un bien grand mot ! Les éthiopiens ne fêtant pas à la même date que nous ces deux évènements majeurs de notre culture, Noël et nouvel an sont presque passés inaperçus. Les enfants ont tout de même ouvert quelques uns de leurs cadeaux le soir du 24 dans notre chambre d'hôtel devant un tout petit sapin facile à caser dans nos valises ! Et pour le premier de l'an, étant dans un hôtel grand luxe, Philippe s'est autorisé un whisky pour changer de la bière éthiopienne. Après une dure journée très remplie, nous nous sommes souhaités bonne année et sommes allé nous coucher à 21h00...
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